mercredi 14 février 2007

L'enfer, c'est les autres...


Aaaah, les joies de la vie au bureau, pimentée par... les collègues, bien sûr !


Aujourd'hui fut une journée riche en "collèguitudes" (tit clin d'oeil à Modââââme Royal - que les Allemands adorent d'ailleurs au passage, les pauvres innocents et naïfs - manipulés par leurs médias - mais pardon, pas de politique sur ce blog !).

Ce fut d'abord Maïté, qui est entrée dans mon bureau d'un pas martial avec un immense sourire. "Je vais te faire plaisir, j'ai une traduction pour toi... en français !"
Effectivement, ça m'a fait très plaisir - enfin une traduction sur mon "terrain", ras-le-bol des traductions allemand>anglais et vice-versa.

La traduction en question c'est la signature type de tous les mails émis par la banque vers l'extérieur - vous savez, le paragraphe à rallonge qui dit que ce mait peut contenir des infos confidentielles, si vous n'êtes pas le destinataire vous devez en aviser l'auteur, et la banque décline toute responsabilité sur le contenu du message, etc. En effet, cette signature est bel et bien là en allemand et en anglais, mais pas en français, ce qui est un peu bof dans la mesure où nous avons une filiale à Paris. Bref. Je me tape donc la traduction des en-têtes (conseil d'administration, registre commercial, sège social, etc etc...) et du contenu. Maïté revient dans mon bureau au moment où je tape le point final : "Halt !!! Le texte du bloc signature existe déjà en français, nous l'avons en brouillon depuis un moment, mais jamais utilisé car il y manquait l'en-tête !"
Taaaaaiiiin !!!! tu pouvais pas le dire plus tôt...?
Puis, un peu plus tard, alors que je suis en train d'apporter une correction existentielle et capitale - en l'occurence le dilemne "registre commercial" ou "registre du commerce" ??? - elle me déclare : "De toutes façons je dois raccourcir le bloc signature - dès que la nouvelle version allemande est validée je te la fais passer pour traduction.
Là, faut m'expliquer pourquoi je me suis décarcassée pendant une heure....!?

La série noire a continué avec Caliméro, qui a eu besoin d'utiliser mon poste quelques minutes pour entrer les notes de frais 2006 - je lui laisse donc le pc en l'état, l'autorisant à travailler sur ma session - et cette blonde n'a rien trouvé de mieux que de faire planter Excel, faisant ainsi planter tout le pc... et me faisant perdre une traduction presque achevée pour le site web... Et pas la petite traduction de tapette, hein, naaaan, tant qu'à me faire perdre mon travail, autant me faire perdre 2 heures de travail ! Un texte à rallonge et passionant sur les obligations de publication telles que stipulées dans tel paragraphe de telle loi allemande sur l'émission de titres et de valeurs. Gnnnnnnnnnnnnnnnnnnnééééééééééé !!!!!

Ensuite ce fut le tour de N., qui, après m'avoir fait glander tout un après-midi après livraison d'une traduction, m'a sorti en fin d'après-midi, au moment où nous devions reprendre mon travail ensemble :"je dois aller en ville chercher un cadeau de la St Valentin pour mon chéri ! on verra ça demain...." oooooooh chouette.....

L'enfer, c'est vraiment les autres parfois....

4 commentaires:

Anonyme a dit…

achète un sac de frappe et colle leur photo dessus... tu verras ça défoule lol

Toiline a dit…

tiens c'est pas con, ça :-P

Anonyme a dit…

oh la la caliméro tu l'as pas jeté ? à ta place je crois ke joré pété les plombes !

Anonyme a dit…

Oui l'enfer ce sont vraiment les autre, Sartre avait raison